[RECHERCHE] Une doctorante de l’Université de Paris obtient une bourse pour ses recherches sur les pré-requis neuromoteurs à l’écriture chez l’enfant

Ana Phelippeau, doctorante au sein du Motion Lab dirigé par Joël Chevrier, a obtenu une bourse de la Fondation pour la Recherche en Psychomotricité et Maladies de Civilisation (FRPMC).

La FRPMC considère que pour dynamiser la recherche en psychomotricité il faut favoriser l’émergence des futurs cliniciens chercheurs et enseignants chercheurs. Pour cela elle soutient les étudiants qui souhaitent intégrer des cursus de recherche en psychomotricité, et les chercheurs et laboratoires menant des travaux en lien avec la psychomotricité.

L’objectif est de promouvoir les carrières de psychomotriciens chercheurs aux différentes étapes de leur cursus. Le prix « psychomotricien – objectif doctorat » soutient les travaux des psychomotriciens doctorants.

Ana Phelippeau dirige une recherche sur les prérequis neuromoteurs de l’écriture pour les enfants.

Dès leur plus jeune âge, les enfants sont formés à l’écriture. Cette compétence sera essentielle par la suite pour leur développement, leur apprentissage et leur future vie professionnelle. Cependant, tous les enfants n’évoluent pas au même rythme. Ces recherches permettront de comprendre, d’un point de vue neurodéveloppemental et biomécanique, la trajectoire développementale nécessaire pour atteindre le geste d’écriture. Pour réaliser cette étude, les chercheurs vont créer de nouveaux outils de diagnostic et de dépistage.

En faisant le lien entre maturation neurologique et maturation musculaire, il sera possible de déterminer si, à un si jeune âge, le retard lié à l’apprentissage de l’écriture est dû à un déficit ou à une maturité insuffisante. Cette étude permettra ainsi de remettre en question la légitimité des rééducations de l’écriture.

Ce projet s’inclut dans deux priorités de la FRPMC qui sont d’une part « les organisations psychomotrices aux différents âges », puisque ces travaux vont apporter une meilleure compréhension du développement de la motricité fine, des capacités de préhension et de manipulation chez l’enfant. D’autre part, ce projet répond à la priorité « implications psychomotrices dans les troubles de l’apprentissage », puisque les études issues de cette thèse vont apporter des éclairages qui aideront les cliniciens à mieux diagnostiquer et traiter les troubles moteurs liés à la préhension et la manipulation.

En savoir plus sur les projets de recherche du MotionLab.

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